Le HPV a plus de 200 sous-types, à bas et haut risque de cancer. Informez-vous pour vous protéger au mieux.
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Réduire les risques dus aux papillomavirus humains

Les papillomavirus humains (HPV) sont très répandus. Pour en savoir plus, la docteure Cristina Manea, médecin-cheffe et responsable des policliniques de gynécologieobstétrique de l’Hôpital Pourtalès, à Neuchâtel, répond à quelques questions.

Comment se transmet le papillomavirus humain?

La plupart du temps, il se transmet lors des relations sexuelles. Mais il peut aussi se transmettre par le contact des muqueuses ou de la peau.

Quels sont les symptômes d’une infection?

En géneral les infections au HPV sont asymptomatiques. Le plus souvent, le virus est détecté chez la femme lors d’un frottis du col utérin anormal effectué à l’occasion du contrôle gynécologique annuel.

Le HPV en bref

Chaque année en Suisse, le HPV cause:

  • 25'000 verrues génitales

  • 5000 lésions précancéreuses

  • 250 cancers du col de l’utérus, dont 80 décès

Quelles sont les conséquences d’une infection au HPV?

Le HPV a plus de 200 sous-types, à bas et haut risque de cancer. Les sous-types dits de bas risque peuvent provoquer des lésions bénignes, comme des verrues génitales. Si le ou la patiente est contaminé.e par un sous-type à haut risque il y a un risque de lésions précancéreuses et de cancers du col de l ’utérus, du vagin, de la vulve, anal, du pénis ou de la région oro-pharyngée.

Comment s’en protéger?

Le préservatif protège à 70% contre ces infections, vu que le virus peut se trouver sur la peau ou sur les muqueuses. Le vaccin est une bonne protection: il couvre les sous-types de HPV les plus répandus et les plus agressifs.

Quel est le bon moment pour se faire vacciner?

L’idéal est de se faire vacciner dès l’adolescence, avant les premiers rapports sexuels. Si ça n’a pas été fait, la vaccination peut être rattrapée gratuitement pour les personnes jusqu’à 26 ans (hommes et femmes confondus). Les indications officielles recommandent la vaccination pour les femmes jusqu’à 45 ans.

La docteure Cristina Manea est médecin- cheffe et responsable des policliniques au département de gynécologie-obstétrique de l’Hôpital Pourtalès à Neuchâtel depuis 2016. Le sujet du HPV lui tient particulièrement à cœur: c’est elle qui a initié la mise en place du programme de rattrapage de la vaccination HPV à la policlinique de gynécologie. «Je suis fière de ce qu’on a pu réaliser dans ce cadre. De plus en plus de patients veulent se faire vacciner, on a pu diminuer les infections et réduire les risques dus à ce virus.»

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